Niki au Grand Palais

C'était la semaine dernière.

Les avignonnaises sont venues se ressourcer (!) dans le bassin francilien. Plus que jamais l'occasion de mettre le nez dehors...

Ce jour là, nous l'avons mis dedans... Nous y avons mis les pieds aussi... Et les yeux ne suffisaient pas !

Et tout çà, c'était à l'expo Niki de St Phalle, au Grand Palais.

 

Niki de St Phalle, on l'aime, ou on la déteste. En tout cas on ne peut rester indifférent. Nous somme de la première catégorie. Et une expo comme celle-ci ne se loupe pas.

Il s'agit d'une grande rétrospective au cours de laquelle sont exposées les multiples facettes de cette artiste qui a su défrayer la chronique, en particulier par ses œuvres iconoclastes. Au delà de ses Nanas et autres pièces majeures qui l'on fait connaitre du grand public, cette expo balaye tout cela et le fait admirablement, dans une muséographie remarquable. Tout au long du parcours, les pièces sont superbement éclairées et mises en valeur.

Et pour une fois, beaucoup de jeune public. J'avoue avoir été surpris par l'intérêt apportés par les jeunes enfants sans doute attirés par un univers esthétique proche du leur et pourtant si riche en symboles. Les parents ont du travail...

Chez Michelin, on dit "Vaut le voyage"... Je confirme !   L’expo est visible jusqu'au 2 février.
Une pièce trop grande pour le Grand Palais, la Cabeza, dont une autre version, réduite fait partie de l'expo, est aussi exposée au 104 jusqu'à la même date.

 

Les images de l'expo
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Au delà des œuvres. Ou plutôt en deçà. J'aime bien, personnellement figer respectueusement l'attitude du visiteur. Regard chargé d'étonnement, d'incompréhension, d'admiration, sourire de plaisir ou moue de désapprobation.
L'autre visage de l'expo en quelques faces à faces...

Schweiß ou Suisse, c'est selon...

Bien sur, nous ne choisirons pas...

Juste avant la plage (celle des six pompes, bien sur...) nous avons poussé la roue au-delà des Franches Montagnes (les Franches Montagnes sont à la Suisse ce que la Franche Comté est à la France...)

Avec le désir de croiser quelques images emblématiques du pays, certes, mais

aussi en poussant la porte de quelques hauts lieux de l'art moderne.

Pas déçus !

 

 

 

 

 

Trois villes clés: Berne, Bâle, Zurich
Les Kunsthaus de Zurich, Musée Tinguely et Fondation Beyeler de Bâle, le Centre Paul Klee de Berne, pour ne citer que les plus grands.
Mention spéciale pour la fondation Burkhardt-Felder, à Moutier. Tout petit lieux qui vaut bien le détour par la qualité de la sélection d'oeuvres d'artistes aborigènes superbement présentées.

 

Pour partager le plaisir:

                                                        C'est par là... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marseille encore et encore...

Marseille 2103...

Voilà que la ville est placée "en tête de gondole" et que tout le monde en veut... C'est du moins ce que l'on voudrait nous faire croire...

Mais là aussi, comme dans les "hypers", c'est plutôt en rayon qu'il faut s'approvisionner !

Difficile donc de passer au travers des nouvelles réalisations, des nouveaux espaces. Difficile de dire qu'il n'y a là aucun charme et que tout y sent l'apprêt et l'artificiel. Ce serait profondément malhonnête !
La vie s'en empare vite et comme tout à Marseille, fait rapidement partie du tout...

Une nouvelle balade, donc, pour voir un peu de tout celà, de ces nouveaux univers, sans pour autant détourner son regard de la vie qui habite plus que jamais les vieux quartiers.