Le Domaine du Rayol

La pratique photographique, c'est bien connu, amène à tout et amène partout... Sauf qu'il n'est parfois nul besoin de parcourir le monde si le monde vient à vous...

C'est un peu le cas de ce parc botanique dont l'illustre guide bleu aurait sans doute dit "vaut le détour"... Pour certains, il vaudra même le voyage. Du moins peut il constituer à lui seul un bon prétexte...
Sans doute même ne me serais-je pas laissé entraîner à cette moisson d'images si une amie peintre bien intentionnée (les amis sont toujours bien intentionnés...) ne me l'avait demandé.
Voilà bien longtemps que je j'avais remisé le bon vieux macro-zuiko et négligé le monde végétal pour d'autres bipèdes. Mais tout compte fait, je me laisserais bien aller à nouveau à la chose. Merci pour l'idée...

Ce parc est géré par le Conservatoire du Littoral qui à produit là, à mes yeux, une mise en oeuvre exemplaire de jardin botanique remarquable par la vie qui lui est attachée. Dédié exclusivement  à la flore méditerrranéenne (du monde entier) et organisé en zone géographiques, chacune de ces zone est savamment organisée pour laisser croire à son autonomie.

Les quelques images publiées ici sont exclusivement "prélevées" en... Australie ! Il suffit d'oublier que l'on est à deux pas de Saint-Tropez et de sa faune qui, elle, n'a rien de méditerranéenne...
Bon voyage !

 

Au Havre. Le quartier Auguste Perret

Pourquoi aller au Havre ? Vrai qu'il y a sans doute plus "glamour", du moins plus "touristique"...

Plein de bonnes raisons...

• L'envie de ne pas faire comme tout le monde ! Deauville c'est bien (?), mais ailleurs, c'est nécessairement mieux...
• Toujours un certain attrait pour l'urbain. Pas le Saint, bien sur, il y a bien longtemps que je l'ai immolé sur l'hôtel du matérialisme...
• Et puis si la ville est classée en 2005 au patrimoine mondial de l'UNESCO, ce n'est sans doute pas pour rien.

 

Cette dernière raison est au moins des plus dignes d'intérêt. La ville confirme cela.

 

Le centre ville, proche du port, est entièrement détruit à l'issue des bombardements du port lors de la dernière guerre mondiale. Il est alors fait appel à un architecte majeur de l'époque qu'est Auguste Perret. Ce dernier fait appel aux derniers matériaux de l'époque pour créer une cité unique, d'une grande homogénéité et innovante, dans un esprit que l'on peut retrouver chez d'autres comme Le Corbusier, ou plus tard, Oscar Niemeyer.

 

En 1982, est "planté" en plein "désert", le "pot de yaourt"...

Initialement Maison de la Culture, cette salle de spectacle trône fièrement en bordure du Bassin du Commerce. Sur une initiative d'André Malraux, il est fait appel à Oscar Niemeyer, précédemment nommé et créateur de la ville de Brasilia.

La ville possédait déjà un phare en l'église St Joseph, elle se dotait d'une cheminée de paquebot. Quoi de plus gratifiant pour une ville résolument tournée vers la mer !

Il me semblait que pour illustrer le quartier, mettre en valeur l'impact graphique de l'architecture, rien ne vaudrait le N&B, d'autant que dans ma recherche des blogs l'illustrant par ailleurs, la chose ne s'est pas présentée .
Un petit coup de pouce des maîtres du genre pour accrocher le regard et hop !

 

 

Pour enrichir quelque peu ce rapide propos, quelques sites:

Deux blogs photo  http://www.havreetautres.fr/?p=697 ,  http://www.aucoindelarue.fr/index.html,  et plus académique : http://imagesduhavre.wordpress.com/

Une vision macroscopique des colonnes de la rue de Paris, différentes pour chaque pavé du quartier  http://imagesduhavre.wordpress.com/2010/02/12/colonnes-auguste-perret-le-havre/

 

Le site du Volcan : http://www.levolcan.com/

et... une autre vue de ce qu'il s'y propose http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article6943

 

Alors... Le Havre.... Bof, toujours ?

Une autre vision du Luxembourg

C'est fou...

C'est fou ce qu'un week-end (pardon une fin de semaine...) peut réserver comme surprises !
C'est fou ce qu'il est inutile d'aller loin quand tout à côté un pan de la forêt peut vous transporter dans un univers onirique digne des meilleurs romans et films fantastiques.

Vrai que le "la forêt d'à côté" se niche tout de même au cœur du "Grand-Duché" non loin de la frontière allemande. Mais on y trouve là, pour qui sait voir bien sur, tout l'environnement nécessaire au récit épique. Micro vallées densément boisées et moussues à loisir, rochers aux formes fantasmagoriques et anfractuosités propices à l'exercice des arts occultes...

Un album précédent effleurait le sujet. Ces lieux "valent le détour" dirait le célèbre guide et offrent de mémorables images.
Voici donc ce que j'ai trouvé en chemin et à partager à la tombée du jour: Nombreux morts-vivants, zombies, à ne fréquenter que le soir et faune animale figée dans la pierre allant de la paramécie au chondrichtyen géant.

Pour les âmes bucoliques, le sol se couvre à l'automne des feuillages déchus et camoufle les derniers champignons. Et plus que jamais, l'humidité aidant, les mousses et lichens offrent de superbes graphismes et des couleurs éclatantes.

Bon effeuillage.